7 octobre 2010

Fumée sur l'eau #1

 
Nous sommes chez les riches, au bords de l'eau. Le long des quais, des gens patrouillent, se baladent, papotent. On y vend des sandwichs aux magrets de canards, on y récupère des sushis périmés. Il y a une pelouse verte et pentue, il y a deux salles et un grand bar. C'est un lieu où des légendes sont venues uriner, râper du fromage ou s'asseoir dans un coin . Les places sont chères. Pourtant nous sommes là. Parce que pour nous, c'est gratuit. Parce que courir dans les champs de vibrations sonores, entourés de contemporains plus sympathiques les uns que les autres, c'est ce que nous désirons pour nourrir nos têtes. Nous sommes les bénévoles oreillistes. Alors allons-y.

John et Billy



Le vieux clown blanc fait son entrée sur scène. Il nous souhaite la bienvenue chez lui. Merci. Il nous y souhaite un bon séjour. J'espère bien. Puis il annonce. Changement de programme. Parce qu'il y a toujours des imprévus, des miracles inattendus. La rousse était indisposée. Alors Funky Claude a appelé ses deux amis. L'un dormait, l'autre était en excursion dans la région. Maintenant, ils sont là. Et c'est peut être le plus beau moment du festival, et c'est déjà, dès le debut. quelque chose d'inoubliable. John McLaughlin & Billy Cobham. Billy Cobham & John McLaughlin. Et il répète encore et encore les deux noms, comme il aime tant le faire. John McLaughlin & Billy Cobham. Cela fait des siècles qu'ils n'ont pas joué ensembles. Billy Cobham & John McLaughlin. Deux solides gaillards, dont les noms sont gravés sur quelques chefs d'œuvres de bibliothèques sonores. L'un gratte, l'autre tape. L'un fait de la prose, l'autre de la peinture. Ou peut-être est-ce de la sculpture aérienne et de la danse ponctuelle. Un peu tout à la fois. Un gros jam. Quelque chose d'insaisissable. Qui ne réfère à aucune émotion interne connue, à aucun préjugé mille fois rabâché. Qui relève d'une force inconnue, et soulève en nous de nouvelles sensations. Parfois c'est un troupeau de mammouths surfant à Hawaï, parfois c'est un poussin jaune qui fait tourner la terre en agitant ses petites pattes. Ça envoie du lourd et ça glisse de légèreté. Ils sourient, ils sont beaux à voir. Et la fête ne fait que commencer...

Beach House
La barbe à papa c'est bon, mais pas dans les oreilles.

Aire d'autoroute


Quand on était gamins, on aimait bien les bonbons. Plus il y avait de sucre, de gélatine de porc, de substance molle chimique, meilleur c'était. Et on mélangeait ça avec du soda noir pétrole, ou orange acidifié. Et on était pleinement satisfait. Maintenant on est grand. Ces choses sans profondeur n'excitent plus suffisamment notre palais. C'est écœurant. C'est gluant et artificiel. Ça ne dépasse pas les gencives, ça ne plonge ni au cœur ni au sexe, ça n'escalade pas jusqu'à la cervelle. Ça ne nous nourri d'aucune façon. Alors peut-être que c'est nous qui sommes diabétique, mais on ne reste qu'une quinzaine de secondes avant de s'enfuir...

Roxy Truc



C'est quand même bien fait. Du bon jus de fruits multi-vitaminé. On ressent un peu la douceur du piano, l'agressivité de la guitare, la velouté du champ, l'arrière goût des choristes et des leurs jolis déhanchements, l'arôme étrange du synthétiseur. Sans aucun grumeaux, une constante fluidité. Mais du coup, on ne sait pas vraiment ce que l'on boit. Si c'est de la poire anglaise ou des oranges américaines, de la laitue française ou des tomates italiennes. Je n'ai jamais trop aimé ses mélanges homogènes qui donne une saveur ne semblant pas très naturelle, où l'on ne se reconnaît jamais. Mais beaucoup de gens aiment, applaudissent les stars. Alors encore une fois, c'est peut-être moi qui suis trop marqué par les ignobles salades de fruits qu'on nous servait à la cantine...


Le Temps Mort


C'est ce qu'on raconte souvent aux jeunes enfants capitalistes. Les plus grandes multi-nationales sont nées dans des garages. On ne fait jamais mention de la musique multi-nationale. Celle qui s'écoute en beaucoup d'endroit, sur beaucoup d'ondes dans beaucoup de casques. Pourtant celles là aussi, parfois naissent dans un garage. De plus, elle a conservé la poésie de l'huile crasseuse, les paysages multicolores à base de suie noire, la proximité du voisinage, la fébrilité d'un bricolage du dimanche. Et puis, quand c'est plusieurs icônes de ce type d'activité là qui s'y mettent, ça ne peut qu'être bien. Ils sont arrivés légèrement planant sur le parking. Ils arrivent dans le même état sur scène. J'aime entendre les rouages gras qui continuent de tourner malgré leur ancienneté, j'aime aussi les petites proses mélodiques le temps que le moteur chauffe, j'aime encore sentir la puissance des mécaniques ronronnantes. Oui, j'aime ça. Et je ne suis pas le seul.

Charlotte


Elle est jolie, elle est belle. Ça, on le savait déjà. Derrière elle, un groupe tout beau tout propre. Elle pioche, dans le légendaire Robert, ou chez ce cher Serge. D'autres noms actuels s'occupent de composer, de mettre en place, d'arranger. Après elle pose ses doigts gracieux sur son tambourin et cela suffit pour satisfaire le public. Une demie berceuse sensuelle, un aperçu d'hymne rock, des néons multicolores en toile de fond. Garnis d'une couche d'effets électro branchés. Un projet d'un moment. Fidèle à lui même. Mademoiselle a envie de chanter. Elle se débrouille pour le faire correctement, bien entourée, moultement inspirée. De la soupe digestive, assez épicée pour faire vibrouiller les sens.

Trucky


La salle n'est pas bien remplie. Pourtant, c'est un grand black, torse nu, musclé, « stylé ». Du rock en fond, parfois agité, parfois planant. Du phrasé par dessus, quelques bribes entre deux son, parfois lui, parfois elle. Pour ma part, je préfère quand il ne se passe pas grand chose. L'espèce de flottement aérien glissant à terre sur des beats lourds. Malheureusement, ce n'est pas fréquent. Elle chante trop, lui se trémousse. Il invite les gens à monter sur scène. Une cinquantaine de personnes le suive. C'est drôle. Ça s'agite. Bordel musical. Des jeunots secouent leur membres, brassent de l'air. C'est l'hymne à l'As de Pique. Alors ça crache. Lui, il fume sa clope. Tranquille. Il a eu raison de faire cela. Je m'allonge. Le sol vibre à cause des grosses bosses. Ça ne creuse pas bien profond, ça passe seulement le râteau. Détend. Applaudis. Reste jusqu'à la dernière seconde, pour voir. Voilà, c'est fini. Je connais quelqu'un qui l'a fréquenté en profondeur. Apparament, il est sympathique.

Vampire Weekend
On dirait Disney. On dirait Tokyo Motel.

Julian



Monsieur est une rockstar. Veste rouge, lunette de soleil. Un fuck à chaque phrase. Nonchalant, maitre du monde. S'en fout. A du bien manger et bien boire. La dame devant moi cri au scandale. Je le trouve parfaitement chié. Tout en décalé comme il faut. C'est un jeu drôle. Il fait croire qu'il ignore l'ordre des chansons. Puis hurle comme un chat éboueur. Crade. Rock. Maitrise complète de la boue. Avec une bière en bouche, c'est parfait. Il fait des blagues. Avant il faisait partie d'une machine, d'un rouage précis. Maintenant, il peut faire l'électron libre. Il descend se faire tripoter par les groupies. Le secu court derrière avec le fil du micro. Des petits larsens, pour assaisonner le ragout. Un son dégueulasse. C'est fantastique. Deuxième fois qu'il part et revient aussitôt. Fout sa merde, comme l'on peut le faire debout, dans la rue, sans s'essuyer. Merveilleux. Je soutiens totalement la démarche.
 
Billy Fucking Idol



Grosse machine, 4 lettres de prises électriques, violet profond, pierre roulante, pistolets de sexe. Pas dirigeable légendaire, Porte ou Qui. Ça balance du cailloux riche en granit, silice, calcaire. Mine de charbon. Pierre du Rhin, ca brille bien mais ca ne vaut rien. En même temps, c'est drôle. Voir des barbares torses nus, grattant, des bides à bières débauchés jouant de la basse. Ça fait trop, c'est exactement l'effet recherché, la lourdeur décadente. Ici, c'est le berceau dans le quel le Rock and Roll a vomi. Un vieux jeune et con vieillissant d'avoir trouvé la maturité. Abus sexuel d'idole. Badge ou pas, on ne paye pas. I feel alright, do feel alright ?

Gary Moore


Elle m'a dit d'aller siffler là haut sur la colline. Bedaine suante. On ira, où tu voudras quand tu voudras. Ce soir, l'été indien. Par le moindre cheveux sur le crâne. Et on s'ennuiera encore, lorsque la mort sera mort. Je n'ai rien compris. Thème de la contée. Tendre élancement. Chute.

Shantel


L'onaniste précédent m'a rendu impuissant. Je reste à quelques pas de la foule, savoure. Le trombone à coulisse, le violon, les guitares, les tambours. Le voyage, la folie de l'est, la noce à l'ancienne. Je m'approche petit à petit. L'onde continue de monter en moi. Mes orteils frétillent. Ça y est, je suis guéri. Maintenant je nage de sueur, de bousculades. Pieds en l'air, bonds sur le côté. Aucune rétention. Parfois, en musique, il suffit de presque rien pour qu'il se passe quelque chose. Pas de corde torturée, de soliste au gros ventre. Mais il se passe quelque chose, ici, comme tous les soirs. Encore faut-il trouver où, être au bon endroit au bon moment. Un festival amène son lot de choix. Un erreur peut-être fatale. Nous continuons. Nous, le public et les fanfarons. Ensemble on s'assoit, puisque le chef le demande. Ensemble, on tape des mains, des talons .Un tambourin est placé sur le devant de la scène. Lors de chaque refrain, des bouteilles d'eau sont versées sur la peau tendue. Une majestueuse frappe provoque des éclaboussures. Incroyablement esthétique et ô combien rafraichissant. Ils quittent la scène une première fois, mais il n'est pas question que cela s'arrête là. La troupe accolée à l'estrade redouble d'agitation. Nouvelle euphorie. Énorme dégagement d'entropie sonore et corporelle. Maintenant, une bouteille de champagne non alcoolisée nous arrose divinement. Nous sommes ivres. J'aurais juré sentir de l'alcool sur mes lèvres. La dernière danse finie, ils accomplissent un beau salut , alignés devant un public allumé. Me voilà rassuré. Les oreilles remontées à bloc, la chemise trempée, les jambes en potage.

Ben Harper



Nouvelle coupe, nouveau groupe. Plus de tam-tam, de chant gospel. Un tentative de faire du rock épuré, avec quelques accents larmoyants et fermiers. La plupart du temps, il est assis, un morceau de fer autour du doigt. Tritouille, tratouille, tratatatouille tritoutatatouille son instrument. Beaucoup de mots, pour peu de ratatouille, au final. Se refaire une jeunesse. Aucune reprise de ses anciennes compositions, mais un briseur de cœur des légendaires dirigeables. Avec le solo de 5 minutes au milieu. Je ne suis pas capable de juger clairement. Les gens qui ont payé ont l'air heureux. Il va jouer longtemps. Communiant avec son public. En prêchant la bonne parole entre ses chansons, ça au moins, ça n'a pas changé.

Ghinzu


Habillés classe. Lunettes de soleil et chemises. Matériel luisant. Club Show. Tout le monde s'active, tape des mandibules. Decidement, ses concerts gratuits abritent les auditeurs les plus libérés. Alors que leur prestation à la capitale il y a quelques temps ressemblait au musée de cire. Les claviers sont aiguisés. On s'amuse bien.

Une fille fait sa gymnastique méditative sur les bords du lac. En fond, la Face Sombre de la Lune des Flamands Roses. C'est beau ...

Massive patraque

Toute l'après-midi, ils ont déchargé le camion. Afin de transporter la logistique encombrante qui se met en fond de scène, pour servir d'arrière plan. Depuis de nombreuses années, le spectacle fonctionne à merveille. Mais ca ne fonctionne pas sur moi. Ça ne fait que me grattouiller. Le flux métaphysique est sans cesse interrompu par les grosses basses, le coup de marteau répétitif. J'ai l'impression qu'on veut m'imposer un rythme de pulsation cardiaque, qu'on me somme de danser comme ceci, de penser à cette vitesse là, de profiter de l'instant présent mais seulement entre les deux "boum" qui me ramènent inévitablement à une lourde réalité. Je me sens enfermé entre deux beats. Comme si la transcendance était fatigante et que parfois, souvent, même dès que possible, il fallait s'asseoir sur son canapé et se coltiner à des miettes, se satisfaire de lambeaux. Ca ne va pas assez loin. C'est comme une perpétuelle redescente après une fabuleuse aventure, seulement on ne nous l'a pas montré cette aventure. Rien à faire, je n'arrive pas à comprendre. Je ne comprends absolument rien à ce charabia.

Paco


L'air d'un vieux sage qui joue devant son petit village. Ou seul au milieu de la foret. L'air humble. Tout est dans le doigté. Même le danseur applaudit alors que la chansons est en route. A moins que cela ne fasse partie de la danse. Une symphonie mystique. Je m'endort.

 
Mama Africa

Je ne suis pas vieux. Je n'ai pas assez vécu de choses. Je ne suis pas encore repus. J'ai faim, j'ai soif. Alors entendre des chants francophones en africain, célébrant le calme après le buffet de la vie, pour mieux la digerer, ca ne me convient pas. Par contre, les deux guignols qui blaguent en jouant du banjo et du tam-tam,  j'apprecie.

Marley

Toujours la même chose. Un copine doit m'enseigner le reggae, comment l'apprécier. On m'a expliqué que dans ce genre de musique, le rythme est toujours le même, c'est la mélodie qui varie. Alors que pour le rock, c'est bien souvent le contraire. En poésie, en littérature, il y a des variations de rythme, entre les lignes, entre deux respirations. Un élan du début à la fin de la pièce. Je ne retrouve pas cela dans cette musique. Ça m'ennuie. Ça ne fait que m'effleurer. Ce n'est pas parce qu'il y a de la fumée partout, que la substance sonore nous prie de sauter en souriant que j'ai envie de le faire. Je ne sais pas. Ça doit venir de mon groupe sanguin, de ma vision du monde. Comme si l'ouverture musicale complète d'une entité qui marche en avant ne peut se faire sans tourner le dos à un certain paysage. C'est dommage.

KJ


K.J.C

C'est le Jazz. Envol, éclaboussure, évidence. Accès improbable à ce qui est impossible. Nous attendons devant la salle. L'entrée nous est interdite. Mille précautions ont été prises pour restreindre notre liberté. Nous sommes assis sur des poufs. Nous attendons. Petit bruit de cymbale, légère caresse de caisse claire. Prélude à la symphonie. Un enchainement d'instant, de notes, qui se suffisent à elles mêmes, qui n'engagent à rien. Doux frottement, latence. C'est le Jazz. Un éclat soudain et la mélodie nait. De nouveaux accords insoupçonnés font leur apparition Le mouvement prend un sens. Des billets pour un autre monde surgissent, entre les doigt d'une main amicale. Ils sont trois, nous sommes trois, du moins, le troisième arrive en courant. Il a quitté son bureau, sans hésitation, mots d'excuses ou permission. La vie lui pardonne volontiers. Je pousse un rire de grand mégalo en grimpant les escaliers quatre à quatre, pour se diriger vers nos places. Lui aussi, lorsqu'il joue, à moitié debout, à moitié dans les cieux, pousse d'étranges cris. Noir. Trois raies de lumières arrivent sur la scène, éclairent les maitres. C'est le Jazz. De la poésie frappée, grattée, qui valse et nous entraine au loin. Le sourire apparait comme une réaction logique, naturelle. Il reste gravé sur nos visages, du début à la fin. L'immanent et le transcendent se mélangent. Toutes ses émotions, sur lesquelles on ne sait mettre de mots, se glissent dans nos oreilles. Il n'y a pas de logique apparente, de rationalisme singulier et précaire. Totalement libre. Ressemble fortement à la vie. La contient et  en dérive. On se prend à rêver que de telles choses existent, et puis tout à coup elles apparaissent  nos yeux. Sous formes de poèmes rythmés, de solution existentielle. Un abruti fait tomber une bouteille plastique. Tous l'auditorium a envie de l'étriper. On comprend pourquoi l'artiste est si compliqué, exigeant  envers les conditions de son accueil. On les comprend et on s'en fout. Quotidiennement, l'humain subit des milliards de restrictions stupides, encombrantes. Accepte de patienter pour un résultat inutile. Alors s'il s'agit de vibration sonores si puissantes, moi je veux bien patienter, m'habiller en noir, ne pas bouger, ne pas parler, faire ce que finalement on m'oblige à faire très souvent. Pour la bonne cause. Pour ressentir l'essence vital. Le IT. Ils quittent la scène. J'applaudis comme une usine à la pointe de la technologie, comme un ouvrier aliéné. Ils reviennent. Un spectateur crie merci. Il parle au nom de tous. Puis ca nous reprend au corps. Ça dépasse la matérialité. C'est beaucoup trop. C'est fini. Le sourire est toujours là. Dehors, les gens regardent la finale du ballon rond. Cela nous parait si fade, inerte, vide. Un but est marqué. Une équipe de onze lavettes gagnent. Mais pour nous, les champions du monde sont un trio. Le plus beau des trio.

Chick

Une incroyable liberté. Ils font ce qu'il veulent, chacun de leur côté ou tous ensemble. L'un fait un solo pendant que l'autre rigole, puis ils rigolent tous ensemble, puis ils jouent tous ensemble. Le long d'une ligne mélodique imaginaire, en nous incitant à rêver pour la saisir. Et cela fonctionne. Et les sons passent d'un monde à l'autre. Simplement heureux d'être là. Simplement miraculeux qu'en déplaçant de la matière on puisse faire vibrer l'air et produire une vie collective. Un concert qui en contient des milliards d'autres, et qui ouvre autant de perspectives internes externes sexuelles spirituelles et sensuelles.

Buddy

Il a un beau béret, une drôle de chemise. Il descend parmi nous, il remonte sur scène, il redescend, il gratte en homo luthier sapiens, il chante en planteur de coton, il nous parle en ami, nous raconte des blagues par ses geste et ses mots. En un éclair il peut reprendre la belle Voodoo de l'afro chaman star. Avec les dents, avec une baguette. Et encore d'autres invincibles chansons apparaissent sous nos oreilles. Je ne sais pas qui a inventé la guitare, mais ça doit être un proche de sa famille. Sans aucun doute.

Anach Cuan
C'est bien de sauter en criant, dansant et buvant du whisky sur de la musique celte.

Vaness
On attend adossé à la barrière, le temps d'une clope. Elle va surement venir pour signer des autographes à ses fans illuminés. La clope est finie. Une prochaine fois peut-être.

On rentre fatigué, on mange des pâtes, on écoute un cd gagné là-bas, pour s'endormir. Et c'est fini. En pause pendant 12 mois...


2 commentaires:

  1. rolala. Alors que j'essaye d’écrire celle de l'année suivante, e me demande comment j'ai réussi à écrire autant pour celle là... C'est long...

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  2. Celui qui ne travaille plus22 décembre, 2011

    C'est longjolicomplet. Moi, je n'arrive même pas à essayer d'écrire la version suivante...

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