" fais théâtre sans pièces. exhibe. les morceaux de la prose du monde"
J'partais
voir une chic pièce de théâtre, sur la fragilité du vide et les
beautés éphémères, d'un type bien, qui fait pas qu'dire, qui fait
un peu aussi (François Tanguy). Puis, partie de la mise en scène quotidienne, j'suis tombée sur un ticket tout frais,
un billet express pour une rencontre étonnante...
Vendredi
18 novembre. 19:30. Rennes.
« C'est
pour Jerusalem? Par ici. »
Une
nana, pas bien plus grande que 3 pommes, s'incorporait, de tout son
réel, de tout son ici, dans les images bien lointaines, d'un avant,
d'un ailleurs.
Elle, au milieu des rayons d'image, elle paraissait en être. Sa voix, pouvait être ici autant que là bas, en Israël...pendant exactement 56 minutes, le même temps que peut durer une de ces opération
Jerusalem Plomb Durci,
la voilà s'esclaffant, saisie de toute part par les contradictions interminables, d'une dictature émotionnelle...
« 6 millions, 6 millions d'enfants juifs sont morts dans les camps »; et chaque année, les plus jeunes célèbrent, la mort et la tristesse,sur cette terre que les anciens sont prêts à bouffer chaque matin pour la souffrir. - enterrer les cadavres sous les cadavres pour faire place aux prochains. cadavres.
Elle, au milieu des rayons d'image, elle paraissait en être. Sa voix, pouvait être ici autant que là bas, en Israël...pendant exactement 56 minutes, le même temps que peut durer une de ces opération
Jerusalem Plomb Durci,
la voilà s'esclaffant, saisie de toute part par les contradictions interminables, d'une dictature émotionnelle...
« 6 millions, 6 millions d'enfants juifs sont morts dans les camps »; et chaque année, les plus jeunes célèbrent, la mort et la tristesse,sur cette terre que les anciens sont prêts à bouffer chaque matin pour la souffrir. - enterrer les cadavres sous les cadavres pour faire place aux prochains. cadavres.
Ils
sont pas beaucoup, deux exactement. Lui – Xavier Klaine - Elle
- Ruth Rosenthal. Eux - la WINTER FAMILY. Ils se voyagent pas mal,
et s'invitent, dans les églises, les chapelles et les cryptes. C'est
là, dans ces lieux aux acoustiques célestes, que commence la messe
subversive... Du coup, c'était un peu normal, d'aller à leur
concert un dimanche, dans notre église à nous, un bar à Bascule,
où la musique hallucinée a déjà fait effondrer quelques murs. Le
transport est violent, sucré, feutré...une invitation au voyage
sensuel de nos corps en transe... peut être qu'il ne suffit pas de
les écouter, mais c'est souvent le cas, sauf musique transgénique,
pour comprendre. Enfin, évidemment, ce n'est pas un peut être, le
théâtre ne s'écoute pas dans une oreillette, et la musique ne se
regarde pas avec des boules quiés.
C'est dommage que nous soyons obligé d'utiliser des images de la Blogothèque.
RépondreSupprimerVive le journalisme Gonzo.
Vive la Bascule.
Ça faisait longtemps qu'on avait pas vus de mots rennais.
Vive les mots rennais.