Nous avons tous durant notre enfance eu des expressions éphémères du genre "Han j'tai cassé" ou encore "J'vais t'marave". De générations en générations, elles vont et viennent au gré des modes de l'époque et des influences auxquelles sont exposées nos chères têtes blondes. En l'occurrence, je me souviens qu'aux environs de ma période collège, une expression était particulièrement en vogue : "Roh le fish !", ce qui voulait signifier "Roh le vent !", c'est à dire "Roh comme tu viens de te faire casser !", soit pour ceux qui ne comprendraient toujours pas "Et ben l'ami, tu ferais mieux de fermer ton clapet parce que clairement, ce que tu viens de dire n'a plus lieu d'être considéré comme une parole décente". Qui eût cru que 10 ans plus tard, un album porterait le nom de cette expression fort incongrue.
Et très clairement, je pense qu'il est légitime de parler ici de bonne grosse claque tant la puissance, la maîtrise et la contagion du groove sont impressionnantes. Ce grOOve qui vous fait vous surprendre à tapoter de toutes vos extrémités tentaculaires sur votre bureau alors que vous étiez gentiment en train de lire le journal ; qui vous fait secouer la tête comme un chien à l'arrière d'une deux-chevaux ; qui vous déverse des mètres cubes de fourmis dans les jambes et les bras ainsi que toute autre partie du corps capable de s'agiter.
Un grand merci à la batterie, dont la pertinence des riffs, la justesse rythmique et l'épuration technique sont des modèles du genre.
Une ovation à la basse, dont la symbiose avec la batterie constitue une assise en béton armé aux fondations indéboulonnables.
Coup de chapeau au flûtiste, dont les parties rappellent les meilleurs moments de Jethro Tull, Focus ou plus récemment Wolfmother.
Une salve d'applaudissements pour ces claviers vintages, qui évoquent inévitablement le cultissime groupe des Headhunters.
Enfin, révérences multiples aux divers invités qui viennent placer leur rhyme et accompagner cette délicieuse poiscaille avec un hip hop des meilleurs crus.
Bref, un grand album, pour un très grand groupe, pour de la très très grande musique. Garçon, le dessert attendra : resservez-moi de ce fameux plat.
Et très clairement, je pense qu'il est légitime de parler ici de bonne grosse claque tant la puissance, la maîtrise et la contagion du groove sont impressionnantes. Ce grOOve qui vous fait vous surprendre à tapoter de toutes vos extrémités tentaculaires sur votre bureau alors que vous étiez gentiment en train de lire le journal ; qui vous fait secouer la tête comme un chien à l'arrière d'une deux-chevaux ; qui vous déverse des mètres cubes de fourmis dans les jambes et les bras ainsi que toute autre partie du corps capable de s'agiter.
Un grand merci à la batterie, dont la pertinence des riffs, la justesse rythmique et l'épuration technique sont des modèles du genre.
Une ovation à la basse, dont la symbiose avec la batterie constitue une assise en béton armé aux fondations indéboulonnables.
Coup de chapeau au flûtiste, dont les parties rappellent les meilleurs moments de Jethro Tull, Focus ou plus récemment Wolfmother.
Une salve d'applaudissements pour ces claviers vintages, qui évoquent inévitablement le cultissime groupe des Headhunters.
Enfin, révérences multiples aux divers invités qui viennent placer leur rhyme et accompagner cette délicieuse poiscaille avec un hip hop des meilleurs crus.
Bref, un grand album, pour un très grand groupe, pour de la très très grande musique. Garçon, le dessert attendra : resservez-moi de ce fameux plat.